le phénoméne Ségolène

Ca devient le forum proBayrou par ici...

Xavier a écrit:

Ou blanc?

Oui, à moins que le parti de l'amour, ou je ne sais quoi, présente un candidat

GuiReu a écrit:

Ca devient le forum proBayrou par ici...

Tu ne soutiens plus Sarkozy GuiReu ?
… ah mais oui, c'est vrai, Le Pen est revenu. C'était donc vrai, ils préféreront l'original à la copie. On pourra remercier Sarkozy d'avoir familiarisé certaines idées d'extrême-droite au nom du combat contre Le Pen.

Billy Budd a écrit:

Xavier a écrit:

Ou blanc?

Oui, à moins que le parti de l'amour, ou je ne sais quoi, présente un candidat

Ah oui, à ce point-là!

GuiReu a écrit:

Ca devient le forum proBayrou par ici...

Faut suivre avant de dire n'importe quoi.

Par contre c'est vrai que t'es tout seul avec Sarko.

Vous regardez la 2?

Le maquillage de Sego est raté, elle a non seulement 3 couleurs de peau sur le visage, mais sa joue droite est plus rosée que sa gauche.

Est ce un signe politique subliminal ?








C'était mon message super intelligent du jours, mais qui est quand même plus intéressant que les querelles de militants

Zoilreb a écrit:

… ah mais oui, c'est vrai, Le Pen est revenu. C'était donc vrai, ils préféreront l'original à la copie. On pourra remercier Sarkozy d'avoir familiarisé certaines idées d'extrême-droite au nom du combat contre Le Pen.

Désolé Zoilreb de trahir la taille du message, mais c'est exactement ça, et on va le payer cher à mon avis.

A l'UDF les traîtres rallient Sarko, mais au PS, les gens sensés quittent la dame des sondages...

Citation :

Eric Besson règle ses comptes avec la candidate et « ne souhaite pas » son élection

Dans un livre, l’ancien secrétaire national à l’économie du PS accuse Royal de « populisme ».

« Je pense en conscience que Ségolène Royal ne doit pas devenir présidente de la République. Je ne le souhaite pas pour mon pays. Je le redoute pour mes enfants. » Eric Besson ne votera pas pour la candidate du PS « ni au premier ni au second tour de l’élection. Sauf évidemment si elle était opposée à Jean-Marie Le Pen. (…) On est sur une pente très dangereuse pour la France si elle gagne ». Dans Qui connaît Madame Royal ?, à paraître le 20 mars, dont Le Figaro s’est procuré une copie, le député de la Drôme dresse un portrait assassin de la candidate. Il y a un mois, il avait démissionné de ses fonctions pour protester contre l’organisation de la campagne. « Qui connaît M Besson ? », avait alors lancé Royal, avec un « mépris hautain », selon lui.

Dans ce livre d’entretiens, il décrit le « pouvoir ultra personnel » de Royal « sans contrôle aucun ». « Seule sa propre gloire la motive. Elle use et abuse de démagogie ». Royal ne serait pas de gauche à ses yeux ? Besson parle de « populisme ». « Pour rester modéré », précise-t-il. On est en France, pas en Amérique latine, même si des ressemblances sont troublantes ». « Indigné » par les « jurys citoyens », il dénonce un discours anti-élites. « C’est sa martingale. Opposer les politiques et les Français, acclimater le poujadisme dans le discours de la gauche ».

Evoquant notamment le voyage en Chine de Royal, il juge que « l’absence de maîtrise de ses propos est la marque d’une incompétence qui est quand même très lourde ». Il dénonce aussi « l’amateurisme » de la candidate ou « l’archaïsme qui sous-tend sa pensée : une détestation sourde de la modernité, de la science, de la raison et du progrès ». Il pense notamment à la position de Royal sur le nucléaire.

Au PS, il était chargé du chiffrage du projet. « Jamais programme présidentiel, à gauche, n’a été inventé dans une telle imprécision, dans un tel secret. (…) Mon boulot, et celui du PS, ce n’était plus de construire mais de cacher cette réalité ». Il dénonce la logique de « cour » autour d’elle et ses décisions « arbitraires ». Mais elle n’est pas la seule accusée : « Elle est la conséquence de notre crise [au PS] même si elle l’a tragiquement aggravée ». Besson, qui dément être un « sarkozyste honteux », « ne reviendra jamais dans ce Parti socialiste là ».

« Qui connaît Madame Royal ? » : Eric Besson, Grasset, 168 pages, 12,90€

Citation :

Entre Claude Allègre, le ministre « grande gueule », et Ségolène Royal, son ministre délégué à l'Enseignement scolaire, la cohabitation fut plus que difficile. Quelques années plus tard, Claude Allègre profite d'un livre * pour régler ses comptes avec la candidate du PS. Et il y va fort. « C'est moi, dit-il, qu'il l'ait fait venir à mes côtés » : parce que c'était une femme, parce que c'était la compagne de son ami François Hollande et « qu'elle s'était bien débrouillée à l'Environnement ». Mais passée une période où il l'a « laissée faire à sa guise », les ennuis, dit-il, ont commencé : « J'ai été convoqué par le premier ministre et par DSK pour reprendre les choses en main. » Du coup, les relations se sont tendues entre les deux ministres et sont devenues « exécrables » entre Royal et le cabinet d'Allègre. « Plusieurs membres de son équipe ont déclaré forfait », affirme-t-il.

L'ambition ? « Son moteur »

À l'époque, Claude Allègre avait la réputation d'avoir une forme de mépris un brin machiste pour Royal. Mais il s'en défend aujourd'hui : « Je n'ai pas mesuré l'hypertrophie formidable de l'ego de cette femme ! J'étais absorbé par ma tâche. J'imagine qu'elle devait se sentir humiliée d'être considérée comme une adjointe », écrit-il. Loin d'être « absorbée » par sa tâche, Royal est décrite comme une femme dévorée d'ambition - « son moteur principal dans la vie » -, s'octroyant au ministère « les sujets de société pouvant contribuer à nourrir une image proche des gens ». Il est vrai qu'alors, tandis que Claude Allègre fustigeait l'absentéisme des enseignants et faisait face à des manifestations, Ségolène Royal portait les dossiers de la lutte contre la pédophilie ou de la pilule à l'école.

Son caractère y est aussi brocardé. Elle est jugée « hautaine et distante ». « Son seul centre d'intérêt était la politique, les médias et ce que l'on y disait d'elle », jure Claude Allègre. « Elle n'a pas de pensée politique construite, mais des idées pratiques et des solutions aux petits problèmes des gens », lance-t-il. Dotée d'une « détermination de fer que n'altère jamais le doute », elle peut, regrette visiblement Claude Allègre, « fort bien réussir ». Aujourd'hui retiré du jeu politique, mais toujours très proche de Lionel Jospin, celui qui se définit lui-même comme étant « de tradition républicaine et socialiste » l'affirme : son « sentiment dominant est l'inquiétude ».

* L'école, col. 10 +1 questions, 120 pages, Michalon, 10 euros.

Citation :

Claude Allègre charge Royal

Il compare ses idées à celles de Philippe de Villiers et de Nicolas Sarkozy, et juge qu'elle "appartient à la troisième gauche, qu'on situe mal".

Ségolène Royal "appartient à la troisième gauche, celle qu'on situe mal sur l'échiquier politique". C'est l'avis de l'ancien ministre de l'Education Claude Allègre qui brosse, dans un entretien à l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur paru jeudi 21 septembre, un portrait croisé des deux favoris socialistes des sondages, Ségolène Royal et Lionel Jospin, en forme de charge contre la présidente de la région Poitou-Charentes.
"Les différences entre Lionel Jospin et Ségolène Royal sont claires", déclare Claude Allègre, très proche de l'ancien Premier ministre du gouvernement de la gauche plurielle. "L'un croit que l'immigration doit se traiter à l'échelle de l'Europe, l'autre, comme Villiers, à l'échelle de la région; l'un croit que la carte scolaire doit être la base de l'égalité devant le service public, l'autre, comme Sarkozy, remet en cause son principe; (...) l'un défend les 35 heures, l'autre veut les supprimer", précise-t-il.

La gauche et le PS "en danger"

"Nous avons devant nous un débat d'idées et non pas un combat d'hommes -ou de femmes!", ajoute Claude Allègre qui dit néanmoins comprendre "le succès de Ségolène Royal dans l'opinion".

"Le fait qu'elle soit une femme joue pour beaucoup", estime-t-il.
Le candidat préféré de Claude Allègre pour l'élection présidentielle, c'est depuis longtemps Lionel Jospin, même s'il rappelle que de l'avis même de ce dernier, "il y avait un candidat naturel: le premier secrétaire du PS", François Hollande. Mais "en dépit de sa grande habileté, François Hollande n'est pas aujourd'hui en situation d'être l'homme du rassemblement des socialistes et de la gauche, qu'il a lui-même divisée sur l'Europe", juge-t-il.
Voilà pourquoi Claude Allègre "souhaite que Lionel Jospin "soit candidat" et a, dit-il, "de bonnes raisons de penser qu'il le sera".
Il s'inquiète par ailleurs pour la gauche et le PS qu'il juge "en danger" et affirme que "Ségolène Royal n'est pas la cause mais le symptôme de tout cela".

Je crois que ce qu'Allègre ne comprend pas, c'est que Royal est un homme politique. Ce qu'il expose ici, c'est son propre machisme qu'il ne perçoit même pas dans ses propos.
Comme Pasqua qui brocardait Cresson en disant que ses erreurs politiques dégoûtaient des femmes en politique, c'est du même tonneau. Et en l'occurence, quelques jours avant les élections c'est du règlement de compte pur et simple et franchement malhonnête qui plus est.
Si Royal était un homme il ne remarquerait même pas son ambition. C'est cette ambition qui le choque. Rien de spécial à dire je crois.

Oh non c'est bon Besson on en a suffisamment entendu parler...
Et puis Allègre franchement.

Je n'ai pas pu voir Royal sur la 2, est-ce rediffusé?

Xavier a écrit:

Oh non c'est bon Besson on en a suffisamment entendu parler...
Et puis Allègre franchement.

Je n'ai pas pu voir Royal sur la 2, est-ce rediffusé?

Elle a tenu le coup, mais clairement démago, en gros elle ne licencie personne, va aider les enfants à faire leurs devoirs, remet la racaille dans le droit chemin, donne la fessée au patrons méchants qui délocalisent...

Elle ne veut visiblement pas de la Turquie (là ça me va), souhaite remettre la France au premier plan de l'Europe et s'est foutu de la g... de Sarko en faisant l'idiote devant la question de Chabot: "Sarko pense que vous êtes incompétente !" Réponse: "Ah oui, là je ne vois pas, il dit peut-être ça parce que je suis une femme, oui, c'est effectivement un changement pour les mentalités, il faut se faire à l'idée que les femmes peuvent prendre des décisions" Le tout avec l'air candide, c'était drôle.

Ouais, plus drôle tu meurs...

Démago, ouais, le mot est faible, en gros, elle décidera quelle politique adopter une fois élue. Elle mettra tout "sur la table", elle concertera tout le monde, et toutes les solutions seront adoptées.
Y a pas plus clair...

Elle a sous-entendu qu'elle voulait de la Turquie, on n'a pas du entendre la même émission...

Jolan a écrit:

Elle a sous-entendu qu'elle voulait de la Turquie, on n'a pas du entendre la même émission...

Non, elle a dit poliment qu'il fallait avoir dans l'orbite de l'Europe un max de pays qui ont les valeurs de l'Europe. Et que la Turquie ne rassemblait pas les conditions permettant d'y rentrer et qu'il fallait que l'Europe fasse une pose pour se retrouver.

Ca veut dire poliment, non.

Ca c'était le tout début de sa réponse.

Mais je pense que tu comprends sa manièe de procéde : elle ne répond pas, elle tourne autour d'une éventuelle réponse pendant cinq minutes, en redonnant un coup de pack présidentiel et de "vous savez, les français en ont assez", puis elle finit parfois ( rarement je le reconnais ) par un sembant de réponse sortie tout droit de son cerveau, sorte de résumé des débats participatifs ou des rapports de ses conseillers, ou passage tiré de ses discours appris à la lettre et ressortis régulièrement.

Bref, elle a finit par divaguer sur la liberté, l'égalité, la fraternité ( je voyais pas trop le rapport avec l'UE, mais bon ), et elle a dit que les français décideraient, qu'elle donnerait son avis lors d'un futur référendum, mais qu'elle souhaitait ( je ne me souviens plus des mots exacts, désolé ) que la Turquie participe à l'Europe.

Ca n'a pas déclenché mon signal d'alarme perso habituel, donc j'ai des doutes qu'elle le veuille vraiment. Mais tu as raison, c'est réponse de Normand.

Sinon j'aime bien ça:

Jolan a écrit:

Mais je pense que tu comprends sa manière de procéde : elle ne répond pas, elle tourne autour d'une éventuelle réponse pendant cinq minutes, en redonnant un coup de pack présidentiel et de "vous savez, les français en ont assez", puis elle finit parfois ( rarement je le reconnais ) par un sembant de réponse sortie tout droit de son cerveau, sorte de résumé des débats participatifs ou des rapports de ses conseillers, ou passage tiré de ses discours appris à la lettre et ressortis régulièrement.

Oui, moi aussi, d'où mon "plus drôle tu meurs"
Mais j'ai quand même encore failli m'endormir...
Pourtant c'est pas trop mes horaires.
Il y a quelque chose en elle qui endort très facilement... une sorte de monotonie d'esprit... je sais, c'est pas très glorieux, mais bon, elle me lasse très vite.
Au début, j'étais avec des amis à manger une fondue, et ils ne voulaient pas que je mette l'émission, alors j'ai branché, mais sans le son.
C'était beau, j'ai failli changer d'avis...

Jolan a écrit:

Il y a quelque chose en elle qui endort très facilement... une sorte de monotonie d'esprit... je sais, c'est pas très glorieux, mais bon, elle me lasse très vite.

Je suis assez d'accord avec toi.

D'ailleurs Bayrou me fait à peu près le même effet.

Avec Sarkozy par contre je peux pas m'endormir, j'ai envie de lui mettre des baffes sans arrêt.

Xavier a écrit:

Je n'ai pas pu voir Royal sur la 2, est-ce rediffusé?

Faut jeter un coup d'œil sur le site pour voir s'ils mettent la vidéo à disposition. Au début, elle a bien attaqué FB au plus grand plaisir de l'assemblée.

Mais se rendent ils seulement compte que plus ils l'attaquent, plus Bayrou grimpe dans les sondages?

calbo a écrit:

Mais se rendent ils seulement compte que plus ils l'attaquent, plus Bayrou grimpe dans les sondages?

Au contraire, au début personne n'en parlait alors qu'il montait, il est attaqué depuis qu'il est au plus haut, d'ailleurs aux dernières nouvelles il est un peu redescendu, à 21%, contre 28 et 27 pour Sarkozy et Royal.
Mais bon, ça vaut ce que ça vaut...

calbo a écrit:

Mais se rendent ils seulement compte que plus ils l'attaquent, plus Bayrou grimpe dans les sondages?

dans les sondages oui… et ça c'est très mauvais pour lui.

Zoilreb a écrit:

calbo a écrit:

Mais se rendent ils seulement compte que plus ils l'attaquent, plus Bayrou grimpe dans les sondages?

dans les sondages oui… et ça c'est très mauvais pour lui.

Tu développes s'il te plait?

calbo a écrit:

Zoilreb a écrit:

calbo a écrit:

Mais se rendent ils seulement compte que plus ils l'attaquent, plus Bayrou grimpe dans les sondages?

dans les sondages oui… et ça c'est très mauvais pour lui.

Tu développes s'il te plait?

Demain matin, là je vais me coucher.